Chronique

Quel été nous avons eu!

Pour une fois, jamais entendu quelqu’un se plaindre de l’été abitibien. Que des sourires éclatants et des corps bronzés. Jamais vu non plus autant de plaisanciers sur la Dagenais et le lac Abitibi. Et les plages du lac étaient bondées, même les jours de semaine.

J’appelle ça un été tro-pi-cal : chaleur en continu, journées maussades rarissimes, pluies bénéfiques en fin de journée ou la nuit, enfin un été comme on les aime. Et si la tendance se maintien, un septembre doux sera au rendez-vous.

Ces derniers temps…

Ce qui m’interpelle surtout dans ces situations se sont les commentaires divergents qui se propagent sur les médias sociaux. Ils oscillent entre soutien et parfois allant jusqu’au mépris. Je suis consciente que nous avons tous le droit de nous exprimer, mais à quel prix? Il est facile de porter des commentaires sans avoir à discuter de ce que nous avançons. La franche discussion nous porte à réfléchir sur l’expression verbale et non verbale que nous renvoi notre interlocuteur.

La boîte enseignante

Tout d’abord, la boîte de plastique contient deux rouleaux. Sur l’un deux est enroulé du papier et, au fur et à mesure, il s’enroule sur l’autre. Sur ce papier est inscrit un cours, des questions et réponses, et quelques fois au début, il y a un dessin explicatif. Le dessus de la boîte est comme un petit écran. Sur le côté, il y a deux boutons qui contrôlent les rouleaux que vous tournez soit pour avancer, soit pour revenir en arrière.

Loi 21 et loi 101: même débat?

À l’époque, la dure bataille se déroule entre francophones et anglophones surtout par journaux interposés. Sans surprise, les quotidiens anglophones montent aux barricades, prétextant que leurs droits sont opprimés et que la loi va à l’encontre de la liberté d’expression. Les journaux francophones, quant à eux, appuient majoritairement le projet de loi sauf le Devoir qui s’y oppose, endossant la position des anglophones.

La vie, les défis

Je dois l'admettre, je suis de celles qui aiment leur travail, mais qui ont aussi besoin de se surpasser. Probablement que ma mère, passionnée de son travail d'enseignante à la maternelle, et mon père qui «carburait» aux relations publiques, sont des modèles qui ont fait de moi qui je suis.

À la mine

Plus exactement pour mon père, c’est la fermeture des usines de guerre qui l’expédie en Abitibi où il sera mineur de 1945 à 1969. Lui qui était instruit, qui se destinait à la prêtrise, il fondera ici une famille, bâtira maison et sera mis à pied, trahi par la mine, quelques mois avant d’avoir droit à une pension. Il recommencera au bas de l’échelle dans une autre mine comme peintre en bâtiments.

L’Abitibi, onzième province?

L’Abitibi se faisant pomper ses ressources au profit du Sud et n’ayant pratiquement aucun service, un groupe d’hommes d’affaires abitibiens avaient fondé ce mouvement.

«Si on ne peut pas se développer comme on le souhaite, alors, autant se séparer et se gouverner nous-mêmes», clamait à l’époque le valdorien Wilfrid Sabourin, initiateur du mouvement.

Drôle d'oiseau

Un jour pluvieux d’automne, tous les enfants étaient à la maison et le père, parti au chantier. Survient un anglophone maigre, pâle, timide, embarrassé, pas un mot de français, trempé jusqu’aux os et transi de froid. Il cherche son chemin et essaie maladroitement de se faire comprendre. Tous les yeux se fixent sur lui. La mère l’invite à entrer et lui offre la soupe chaude qu’il accepte d’emblée. Le voici à table qui mange avec nous. Et le drôle eut lapé le tout en un moment.