Chronique

Petite planète

Le virus voyage avec les humains. Et les humains sont si mobiles et soumis au changement que toutes les conditions optimales à la prolifération sont réunies. De là la décision de contraindre la population à l'isolement pour stopper la multiplication des personnes infectées… et, du coup, la probabilité de transmission de la maladie. Du moins souhaitons-nous la ralentir le plus possible.

Le « Big One » que personne n’attendait

D’autres scientifiques frémissent à l’idée de voir apparaître des super bactéries résistantes à tous les antibiotiques connus sur la planète. Ils sont persuadés que ça arrivera aussi un jour, mais quand?

Or, ce que tous les scientifiques n’ont pas vu venir, c’est ce nouveau «Big One», ce tout petit virus de rien du tout, sorti de nulle part, venu brutalement stopper le serein ronron de la planète en lui signifiant que la "mondialisation humaine" à atteint ses limites.

Textiles à fleur de peau

Nos mères et nos grand-mères ne manquaient pas de talent pour harmoniser les couleurs avec économie et originalité en des nappes de lin superbes, des catalognes qui donnaient une deuxième vie à d'anciens draps, de vieux rideaux ou de la laine dont les couleurs éteintes pouvaient encore prendre place les unes à la suite des autres sur un métier cent fois repris les jours de grisaille pour tromper la monotonie…

Saint-Pamphile

Quel affreux nom! Aurait-on idée aujourd’hui d’appeler un enfant Pamphile? Mais ce nom, je l’ai si souvent entendu de la bouche de mon père, originaire de l’Islet. C’est l’endroit où les bûcherons de son jeune âge traversaient la frontière des USA pour aller travailler dans les chantiers du Maine.

Un courrier du cœur

Autrefois, les petits journaux se targuaient de présenter à chaque édition une chronique intitulée «Courrier du cœur». Dans les petits milieux où tout le monde se connaît, le requérant avait le souci de l'anonymat avant de demander conseil au répondant, homme ou femme, qui allait tenter de jeter un baume sur son cœur brisé, dans la mesure où c'était un cœur brisé qui cherchait de l'aide, se débattant dans l'incompréhension totale.

Feu, feu, joli feu!

Ces quatre pourraient facilement être associés aux quatre archanges de l’apocalypse, pour peu que les images de destruction par les simples éléments nous viennent à l’esprit, nous qui n’ignorons pas que les séismes violents existent, même sans les changements climatiques, phénomènes qui se font peu à peu une place dans nos consciences et qui inclinent à la révision de nos valeurs fondamentales surtout.