Histoire

Napoléon Caron et le curé Halde : deux têtes fortes

Napoléon Caron s’apprête à faire scier chez Héras Richard huit mille pieds de bois, bûché l’hiver précédant, pour enfin se bâtir une vraie maison et une étable. On lui demande cinq mille pieds de bois pour sa contribution à la chapelle, l’équivalent de… 75 dollars. Napoléon se questionne. Il ne sait pas écrire le mot injustice mais il le comprend.

L’étrange histoire du p’tit rang 8

C’est ce que Roger Caron nous apprend dans son autobiographie éditée en 1987. Selon ce dernier, à partir du milieu des années ’20, et ce pendant plus d’une dizaine d’années, des chicanes et des revendications auraient eu lieu impliquant notamment son père Napoléon et ses voisins contre le clergé et les élites du village naissant.

Saviez-vous que...

…le  premier numéro du journal, édité en mai 1975, n’avait pas encore de nom? La Une arbore un gros point d’interrogation. Cette première édition lance par la même occasion un concours pour suggérer un nom pour le nouveau journal. L’édition suivante affiche fièrement son nom en Une : Le Pont, choisi par Huguette Van Hove, gagnante du prix de $12.50.

Le grenier aux souvenirs

Il y a une grande variété de métronomes. Celui-ci est le modèle LM-FB-4. Sa fabrication date des années ’50. Le boitier est en bakelite, produit largement utilisé avant le plastique.  Il possède une petite lumière sur le dessus qui clignote suivant le battement.  Son mécanisme fonctionne à l’électricité. Ce genre de mécanisme a été en service jusqu'à la fin des années ’70 et remplacé évidement par l’électronique.

En 1975, l’agriculteur de l’Abitibi est à la fois mineur, bûcheron ou autre chose

Par contre, à Normétal où la mine a cessé ses opérations à la fin de juin, des mineurs sont retournés cultiver la terre à La Sarre et à Dupuis après 10 ans, 20 ans, passés dans le «trou» à des cinq  mille pieds sous terre. Il leur faudra se recycler et leur production ne sera peut-être pas rentable avant deux ou trois ans.