Fils d’Éméla Bisier et d’Elphège Nicol, il nait à Palmarolle le 7 février 1947. Il est le huitième enfant d’une famille de douze.

Jean-Marie commence à patiner vers l’âge de six ans. Étant le sixième garçon de la famille, il doit souvent se contenter d’une paire de patins trop grands dont il réduit la dimension intérieure en portant plusieurs paires de bas.

Tous les gars du village jouent au hockey à cette époque et Jean-Marie a la chance de jouer avec et contre ses frères qui sont plus âgés que lui. Souvent ils vont patiner sur la rivière tout près de chez eux.

Puis il commence à jouer au hockey organisé dans la ligue mineure de Palmarolle et de La Sarre.

En 1965, désirant poursuivre ses études, il s’inscrit à l’Institut de Technologie de Trois-Rivières. Il a dix-huit ans et c’est la première fois qu’il quitte le foyer paternel.

Tout en poursuivant sérieusement ses études, il débute au niveau Junior avec les Reds de Trois-Rivières. Trois ans plus tard, il gradue en Électronique. Mais comme il s’était fait remarqué comme hockeyeur, il est invité, en 1967, au camp d’entrainement des Rangers de New-York. Son rêve se réalise! Il a la chance de jouer dans la grande ligue.

Après le camp d’entrainement, il est envoyé à la filiale des Rangers dans la ligue Américaine de l’Est, les Blades de New-Haven. Malgré une bonne saison, il est échangé au Ducks de Long Island où il joue pendant cinq ans, évoluant au centre et à l’aile droite. Après six saisons et 444 matches dans cette ligue professionnelle, Jean-Marie amasse un surprenant total de 251 buts, 264 passes pour 515 points.

Par la suite, il joint la Ligue Internationale de Hockey (LIH), l’ancêtre de la Ligue Américaine (LAH), où il évolue pour les Saginaw Gears du Michigan et termine sa carrière professionnelle en 1980-81.

Pendant sa carrière, il a l’habitude de passer ses vacances d’été sur la ferme familiale à Palmarolle. Il pratique aussi le baseball et le golf pour se tenir en forme. Il travaille en outre quelques étés à Long Island.

En 1995-96, il revient temporairement au hockey comme assistant-entraineur avec les Saginaw Gears du Michigan puis délaisse définitivement ce sport. Jean-Marie Nicol espérait jouer un jour dans la Ligue nationale mais, malgré une brillante carrière dans les rangs professionnels, son rêve ne se réalisa pas.

En juillet 1973, Jean-Marie épouse une Newyorkaise, Stéphanie Cohen. Ils ont deux filles et maintenant un petit-fils.

Aujourd’hui il habite à Carollton, Michigan. Ce citoyen de Palmarolle jusqu’en 1965 et hockeyeur professionnel resta dans l’ombre de l’illustre Rogatien Vachon mais n’en demeura pas moins, outre frontière, un fier ambassadeur de son village natal.