Le sexe

Le sexe

mer, 04/09/2019 - 08:06
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Quel titre pour un billet! J’hésite à parler de cela, moi, le Vieux Grincheux. Dans mon temps c’était mal et même péché d’aborder ce sujet maudit selon les moralisateurs et les faiseurs de leçons de tout acabit.

 

Aujourd’hui, du moins à ce qu’on lit, il semble qu’on ne fait plus que de parler de sexe dans tous les médias écrits : journaux, revues, livres, Facebook; même les magazines de mode qui traitaient autrefois de façons de nous vêtir, maintenant ils nous enseignent la façon de nous dévêtir.

Quelques vedettes dernièrement ont proposé la mode « du tout nu » pour défendre, selon elles, de nobles causes. Non seulement elles nous montrent des photos de leur corps avec tout le relief, mais comme nous, simples d’esprit, on ne peut saisir le message par l’image seulement, elles y vont de propos et de paroles pour compléter leur mission... Elles s’expriment oralement; ça doit être cela que les spécialistes nomment le sexe oral.  Excusez mon ignorance, mais je n’ai pas eu la chance de suivre des cours d’éducation sexuelle à l’école. Ça n’existait pas le cours de « sexe 101 » dans mon enfance.

Et quelle variété dans le vocabulaire : les hétéros, les homos, les gais, les lesbiennes, les queer, les LGBT, les aux deux, les pas sûrs, les pas encore décidés. Moi je suis perdu dans le nouveau glossaire des espèces sexuelles. Je lisais la semaine dernière une sexologue-psychologue-sociologue disant qu’on ne devait pas décider comme parents du sexe de notre enfant après sa naissance. Il ne faut pas le classer comme garçon ou fille, on doit attendre qu’il décide lui-même du sexe qu’il voudra adopter à l’adolescence. Donc, de la naissance à la puberté ou veillera à lui faire porter un jour une jupe rose et chemise bleue et l’inverse le jour suivant. Pour les besoins personnels et privés faudra-t-il asseoir la prétendue fille dans l’urinoir et obliger le prétendu garçon à aller aux toilettes des dames?

Moi qui ai atteint maintenant les trois quarts de siècle, ça m’enlève le goût de recommencer ma vie et mes pratiques sexuelles. Il me faudrait suivre des cours de rattrapage. En plus que je perds graduellement la mémoire, ce serait l’échec assuré à l’examen. Non, je donne ma démission!