Histoire

Voyage de pêche en République Dominicaine – 2009

En embarquant, j’ai vu qu’il n’y avait pas assez de sièges pour nous cinq.   L’adolescent est allé s’asseoir en haut près du capitaine tandis que les deux autres hommes étaient avec nous.  Vu que j’étais la plus petite, le guide m’a demandé de m’asseoir sur la glacière.  Ça s’est bien passé pour se rendre à l’endroit où on devait pêcher mais quand le capitaine a fermé les moteurs et que le bateau se mis à se balancer sur les vagues, j’ai commencé à avoir l’estomac en compote.  

Les Lapointe reviennent à Palmarolle

Les seules personnes qui sont allées au Canada aux funérailles sont ma mère et sa sœur, tante Germaine. Je ne me souviens plus si leurs deux frères sont allés aussi. Ils sont tous morts maintenant alors je ne peux pas leur demander. Je n’ai jamais connu mon grand-père Amédée Vachon; ça fait que pour moi c’était grand-papa Bédard mon grand-père. Il était tellement fin! Ma grand-mère l’avait connu quand elle demeurait chez-nous à Macamic, après le décès de mon grand-père Vachon. C’était l’année de ma naissance en 1954.

À rebours ...si je vous ai bien compris...

Ce rappel m'a plongé au cœur du Festival international du film de Rouyn-Noranda en 1987. J'étais alors mandatée pour conduire Frédérick Back, son épouse Gislaine ainsi que son producteur Hubert Tison dans une tournée de connaissance de ma région natale. Nous passions par Duparquet, Rapide-Danseur, Gallichan et enfin Palmarolle où j'ai pu leur montrer ma galerie d'art. Chemin faisant, nous nous sommes arrêté dans un café où l'on diffusait à la télévision des extraits de la vie de René Lévesque.

L’abbé Éphrem Halde (suite)

Le maître de céans l’accueille à la porte. Sa haute stature force le prêtre à se pencher pour franchir la porte. Il gagne aussitôt le fond de l’unique pièce que séparent des couvertures de lit d’une teinte douteuse. Entretemps, Héras Richard lui a signifié ses volontés. « Écoutez, monsieur l’abbé, a-t-il dit, ma femme, vous allez la sauver car je l’aime et j’en ai besoin pour les petits. »

MORT D’ADJUTOR ST-JAMES

Les événements se seraient déroulés vers 1924-25. Les circonstances de sa mort n’ont jamais été élucidées même si certains prétendaient qu’il était en boisson au moment de l’accident.

Toujours est-il que le Polonais revient avertir Clodimir St-James de la noyade de son frère. Ils réussissent à le récupérer et le couchent sur la grève devant le campement de Clodimir.

L’histoire méconnue du p’tit rang huit (suite et fin)

Le jeune Conseil municipal, en fonction depuis le 14 avril 1930, convoque trois assemblées dans le même mois. Les colons du p’tit rang huit veulent faire valoir leurs droits et s’organisent pour amener du monde aux réunions.  Napoléon Caron marche neuf milles aller-retour pour aller porter un avis à monsieur Mailhot dans le rang 7. Son fils Roger se tape dix milles pour aviser monsieur Demontigny au bord de la rivière au rang 10, puis un autre six milles pour Moïse Gauthier au rang 9.