L’Humain, une « anomalie » sur la planète Terre?

L’Humain, une « anomalie » sur la planète Terre?

lun, 06/06/2022 - 09:20
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Dormant sous le couvert depuis des décennies, l’idée qu’une guerre nucléaire entre les grandes puissances puisse éclater un jour refait surface depuis l’attaque de la Russie contre l’Ukraine en mars dernier. Et qui dit guerre nucléaire, dit fin de l’humanité. Très anxiogène n’est-ce pas?

La vie est apparue sur terre il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, à moins d’une catastrophe naturelle comme le gros caillou de 11 kilomètres de diamètre qui frappa la planète il y a 65 millions d’années (ou alors une catastrophe provoquée), la vie est « appelée à disparaître de notre planète dans environ 2,8 milliards d’années », affirme l’astrobiologiste à l’Université de St.-Andrews, Jack O’Malley-James. À l’échelle de notre vie, autant dire que c’est une éternité.

Sachant que la planète a survécu à une multitude de cataclysmes naturels tout au long de sa longue histoire, il peut être concevable que certains d’entre-nous balaient du revers de la main les scénarios catastrophes annoncés par les climatologues ces temps-ci.

Cependant, il serait erroné de sous-estimer leurs conclusions. Si la vie a pu se relever des différents cataclysmes qui l’ont frappé, il en irait tout autrement de l’humain. Vieux de seulement 3 500 000 ans, moment où il a fait ses premiers pas, le bipède pourrait être le premier à disparaître de la surface de la terre. Et si la tendance se maintient, il est fort possible que sa date de péremption soit beaucoup plus près que l’on pense.

Trois dangers nous guettent : l’armement nucléaire, la pollution et la surpopulation. L’humain est la seule espèce sur la planète qui a inventé et produit les armes qui pourraient causer sa propre disparition. Faut le faire! L’être humain vit d’air et d’eau. Or, pris individuellement, les trois risques cités plus haut produiraient le même effet : irradiation de l’eau et de l’air pour l’un, acidification pour l’autre et tarissement de la nourriture pour le troisième.

Maintenant grand-père, Il m’arrive d’imaginer la vie des descendant de mes petits-enfants dans cent ans. L’être humain étant capable du pire mais heureusement aussi du meilleur, je les vois vivre dans un monde sans guerre, harmonieux, dans une sorte d’éden. Mais vous aurez raison de penser que je rêve un peu. Au moment de lire ces lignes, l’actualité mondiale nous rappelle brutalement que certains humains sont en train de nous montrer en ce moment leur côté le plus diabolique.

L’humain, sera-t-il cette « anomalie » sur terre, cette « verrue », qui s’autodétruira d’ici plus ou moins quelques centaines d’années? Ou sera-t-il cette fabuleuse création que l’évolution a produite et survivre en harmonie jusqu’à la date de péremption de la planète dans 2,8 milliards d’années? Son destin est entre ses mains…