Dernières nouvelles

La fracture (1e partie de 2)

Ils étaient là, de l’ainée au plus jeune, serrés les uns contre les autres. Atterrés, ils assistaient au départ de leur mère qu'ils appréhendaient sans retour.

Leur père devait la conduire à l'hôpital pour soigner une maladie nerveuse, leur avait-il froidement annoncé au matin. Mais les plus vieux devinaient fort bien qu'hôpital, pour la maladie de leur mère, voulait plutôt dire hospice et qu'hospice, en 1934, signifiait prison à vie.

Dans mon corps de jeune fille

Un jour, ma mère m'offrit un soutien-gorge. J'avais 12 ans et à peine pouvais-je voir un semblant d'une « chique de gomme » comme indice d'un début de poitrine. Je portais alors cet attelage qui me rendait mal à l'aise et qui faisait de moi une jeune femme. Ma mère était inquiète et voulait sans doute me protéger de certain vieux monsieurs prédateurs qui, à l'hiver de 1952, se promenaient en traineau chauffé tiré par un cheval, et qui invitaient les étudiantes qui revenaient de l'école à y monter pour se « réchauffer ».

Sainte-Germaine-Boulé remporte le prix Reconnaissance en verdissement

Lors du gala annuel des Fleurons 2023, tenu à Ste-Hyacinthe le 2 novembre dernier, sept nouvelles municipalités ont fait leur entrée dans la prestigieuse catégorie des 5 fleurons. Parmi celles-ci, on compte la municipalité Sainte-Germaine-Boulé. Depuis les trois dernières années, la municipalité d’Abitibi-Ouest a su fournir des efforts constants pour embellir durablement son milieu et la qualité de vie de ses citoyens.

La danse des épinettes noires

Sans avertissement, en ce début d’après-midi d’octobre, au moment où on s’apprêtaient à sortir pêcher, le vent du noroit s’engouffra dans le goulot à l’ouest du camp, derrière le cap garni d’épinettes. En l’espace de quelques minutes, des vagues moutonnées hautes de deux pieds défilèrent au bout du quai et jusque de l’autre côté de la rivière trois cents mètres plus loin. Les chaloupes, amarrées au quai, dansaient et cognaient rageusement contre celui-ci.

Novembre... Enfin!

Ce mois est triste, gris, synonyme d'agonie, même de maladie parfois lorsque nous nous adaptons difficilement aux conditions de ce passage d'une saison à une autre. Oui. Un passage, quelques fois très étroit, d'autres fois plutôt large jusqu'à s'y perdre de vue, un passage au même titre qu'une autre saison, celle du printemps, mais à l'envers... car l'année a deux côtés à sa médaille, peut-être trois, ou quatre.

Comment penser sa mort?

Je vous parlais récemment de Malie L'étrange, grande routeuse, qui au moment de la publication du texte « Sur la route », j'ai appris le 5 septembre dernier son décès à Paris. Je pensais à elle quinze jours plus tôt en relatant son séjour à Palmarolle. Je me plais à croire que nos pensés se sont croisées quelque part.

Émilie Daraize a enfin son brevet d’enseignement

Après avoir cheminé péniblement dans le labyrinthe bureaucratique de l’immigration pendant plusieurs années afin d’obtenir son permis de travail ouvert et sa résidence permanente, Émilie Daraize est maintenant fière d’exhiber son brevet d’enseignement qu’elle a reçu du ministère de l’Éducation le 18 septembre dernier.