Des gîtes à Palmarolle

Des gîtes à Palmarolle

jeu, 09/01/2020 - 15:28
Posted in:
1 comment

Dans les années ‘60 et ‘70, plusieurs d’entre-nous se souviennent sans doute que Palmarolle offrait aux passants, aux touristes et aux travailleurs un service d’hébergement combiné à un bar et à une salle de réception. Ce complexe avait comme nom  Le Vieux Moulin. Malheureusement, comme bien d’autres, on a dû se résigner à fermer cet établissement faute de rentabilité.

Or il semble qu’il y ait renaissance de l’offre d’hébergement dans notre  municipalité. En effet, Aline Bégin et Louisa Nicol, propriétaires de deux grandes maisons au cœur du village, sont à concrétiser un projet qui devrait bientôt voir le jour. Elles ont tenté depuis plusieurs mois l’expérience de location de locaux pour touristes et pour travailleurs de passage. Présentement, elles affirment qu’elles peuvent difficilement suffire à la demande. C’est avec confiance et enthousiasme qu’on les « regarde aller »...

Par ailleurs, une autre de ces maisons d’accueil est fonctionnelle depuis bientôt deux ans. Les propriétaires de ce gîte situé en bordure du lac Abitibi, rue des Montagnards, sont Denise Gervais et son conjoint, Clément Mercier.

S’étant construit une nouvelle demeure, ils ont décidé de ne pas vendre celle qu’ils avaient habitée, mais de l’offrir comme gîte de passants en auto, en motoneige et même en bateau. De par sa position géographique, cette propriété aux abords du sentier de motoneige interrégional no 93, très fréquenté, est une halte fort appréciée par les motoneigistes de partout. Et, bien sûr, le site est aussi accessible en auto. On y offre par ailleurs un grand stationnement. En outre, comme on peut le voir sur la photo, un quai permet l’accostage d’embarcations pour les « marins d’eau douce » qui veulent mettre pied à terre pour un séjour de tout confort pour une nuitée ou plus.

Cette maison offre quatre chambres à coucher, une large cuisine équipée de tous les appareils de cuisson, à l’électricité et même au bois, sur un poêle d’époque pour les nostalgiques de la cuisine « comme grand-mère ». Comme on est en campagne, on peut même veiller autour d’un feu de camp et profiter d’un BBQ au gaz. Il est bon de noter que la maison fournit la literie pour huit personnes, de même que la laveuse et la sécheuse. Si toutefois, on veut excéder ce nombre, on demandera aux locateurs d’apporter leur literie de même que leurs matelas gonflables. C’est donc Denise, assistée de deux grands enfants pendant l’été seulement, car ils fréquentent l’université, qui assument le quotidien. Par contre, le cadet de 14 ans, Gabriel, est l’homme de la maison, précieuse main-d’œuvre pour la tonte du gazon et surtout pour le déneigement et d’autres travaux connexes d’entretien. Quant à Clément, il participe activement aux travaux, mais étant travailleur minier, il est longtemps retenu en dehors de la propriété.

Cette entreprise opère avec tous les permis et les exigences requis par les lois municipales et gouvernementales; elle est même inscrite aux agences Airbnb et RSVP. Leur publicité se fait aussi, bien sûr, de bouche-à-oreille par des clients satisfaits de leur séjour de même que par des cartes d’affaires, des pancartes, dont une est affichée à la Marina Dagenais.

Notre entretien s’est terminé sur quelques détails dont la provenance des visiteurs à la Maison Lac Abitibi (c’est son nom d’affaires). Denise nous a raconté l’hiver dernier la venue d’un groupe de motoneigistes en provenance de Toronto. Ils étaient fort heureux de trouver ce chaleureux gîte sur leur itinéraire; ils étaient complètement frigorifiés à leur arrivée. La douce chaleur des deux poêles à bois les a plongés dans une sorte de béatitude revitalisante et réconfortante. Le gîte a aussi reçu des visiteurs de la Côte-Nord, de Montréal, de Québec, de même que de nombreuses personnes de la région.

Voilà donc une autre entreprise locale qui contribue à faire connaître nos gens et leur milieu. Et contribueront bientôt à cette mission, deux autres maisons au cœur du village. Mesdames Aline Bégin et Louisa Nicol offriront sous peu un nouveau gîte qui portera le nom de « Maison aux neuf lucarnes ». Le Journal Le Pont de Palmarolle souhaite un avenir prometteur à ces nouvelles entrepreneures. Quant à Denise et à Clément, nous leur disons « continuez sur votre erre d’aller », vous êtes bien partis!