D’abord, nous sommes situés en bordure du lac Abitibi, cette mer intérieure très poissonneuse qui nous procure des possibilités de pêche extraordinaire. Ensuite, les pêcheurs de notre coin de pays sont à proximité de la frontière ontarienne pour aller taquiner la truite sous la glace.

En effet, chez nos voisins situés à l’ouest de chez nous, un programme d’ensemencement est en place depuis de nombreuses années. Cela offre une possibilité de pêche de quatre espèces différentes : l’omble de fontaine (truite moucheté), le touladi (la truite grise), la truite moulac et finalement la truite arc-en-ciel. Donc pour les plus aventureux, le défi d’aller prendre une de ces quatre espèces est possible et vous devrez mettre vos talents de pêcheur à rude épreuve.

Les commentaires souvent entendus sont que ce sont des lacs ensemencés et que la pêche est facile. Un peu comme dans une pisciculture. Bien laissez moi vous dire que les truites ne se laissent pas tenter si facilement que cela. Comme plusieurs espèces du règne animal, les poissons introduits dans leur nouveau milieu s’adaptent très rapidement. Ils deviendront sélectifs quand vient le temps de se nourrir.

Donc le pêcheur aura à sélectionner un leurre imitant autant que possible les proies disponibles dans le lac visé. Règle générale, l’espèce de poisson fourrage la plus présente se nomme la tête de boule. Ce petit mené d’une longueur d’environ deux pouces sera donc le point de repère afin de choisir un leurre se rapprochant de sa taille et de son coloris. Si j’ai un conseil à vous donner, attachez au bout de votre ligne de petits leurres. D’abord parce que les poissons ont moins d’appétit l’hiver et en second lieu, les truites sont des poissons capricieux qui se laisseront tentés par des présentations subtiles.

En terminant, je vous révèle mon leurre préféré afin de capturer toutes les espèces de salmonidés plus haut listés. Le leurre que j’attache le plus souvent à ma ligne et au bout de la ligne de mes clients, c’est un petit tube blanc. En fait c’est une dandinette, de plastique souple. La tête de plomb est insérée à l’intérieur du leurre et ce dernier présente des tentacules un peu comme une pieuvre. Dépendamment de l’espèce visée, je choisirai une longueur se situant entre 1.5 et 3 pouces.

Bonne pêche !