Une romancière de 16 ans

Une romancière de 16 ans

mer, 20/06/2018 - 10:06
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Ses racines sont à Palmarolle. Elle est la petite-fille de Fernande Aubin et de Conrad Cameron, natifs tous les deux  d’ici. Éric, leur fils, est le père de cette jeune auteure, Rachel Cameron. Rachel, sa mère Johanne Pellerin, Lasarroise comme Éric, habitent à Gatineau.

Je pourrais poursuivre son arbre généalogique en nommant ses aïeuls, pionniers de Palmarolle, mais je laisse le soin à nos lecteurs de poursuivre cette recherche, car le but de cet article est de vous parler de cette jeune, Rachel Cameron, écrivaine de 16 ans qui, en 2016, a vu son roman Mon meilleur ami et mon confident publié aux Éditions L’Interligne, une histoire à la fois d’amour et d’amitié.

Rachel est présentement étudiante en sciences de la nature au Cégep de l’Outaouais. Un texte, paru dans le journal La revue de Gatineau, accompagné de sa photo, le 28 mars dernier, rend hommage au talent de cette jeune adolescente, dans sa chronique culturelle. C’est donc dire que cet exploit n’est pas passé inaperçu dans une région aussi populeuse que Gatineau

Je n’ai pas encore lu ce roman; quand ce sera chose faite, j’en reparlerai dans un prochain numéro du Journal Le Pont de Palmarolle sous forme de critique littéraire. Ce qui m’a fait connaître cette jeune auteure et qui m’a ému, c’est d’abord ce petit livre adossé au couvercle du cercueil de sa grand-mère, Fernande Aubin, au salon funéraire à La Sarre le 8 avril dernier. Il était spécialement dédicacé à Fernande, professeure de français, à la Cité étudiante Polyno pendant plus de 30 ans.

Si j’étais à la maison funéraire lors de ce triste départ, c’est que j’ai si bien connu et apprécié cette enseignante que j’ai côtoyée pendant nos carrières respectives. Fernande Aubin incarnait l’idéal de la profession, calme, douce, méticuleuse, soucieuse du succès de ses élèves, travailleuse acharnée, elle a été appréciée autant des autorités, de ses confrères et surtout de ses élèves. À preuve de ses compétences, après sa retraite, on a fait appel à elle comme suppléante à maintes occasions.

Et, comme conclusion à cette chronique, j’ajoute, sans m’en accorder le mérite, que j’ai eu la chance d’enseigner aux parents de Rachel : Johanne Pellerin et Éric Cameron… et comme dit le proverbe : La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.

 

N.-B. - Pour plus de détails et pour voir sa photo, tapez Rachel Cameron sur Google.

Ce livre est disponible à la Librairie du Nord.