Comme tout le monde le sait, nous sommes dans un monde de consommation et de changements technologiques, mais nécessaires à notre développement.  Malgré tout cela, tout coûte plus cher et la hausse lente des salaires pour certains d’entre nous ne correspond pas toujours à notre rythme de vie.  On vit parfois sur nos réserves pour rendre notre bien-être acceptable.  Votre fabrique n’y échappe pas. 

Aujourd’hui, je tiens à vous faire part de notre inquiétude face à l’avenir de notre église.  Le salaire pour le fonctionnement et l’entretien de cette bâtisse se résume principalement par les quêtes du dimanche (d’où la présentielle se résume en moyenne à 30 personnes) et enfin la capitation (la dîme) une fois par année.  Pour ces deux moyens de rémunération restreints et, disons le peu efficace, il faut se poser des questions… ou la question : doit-on fermer notre église ?

Je vous entends me répondre « Fermons-la » « On n’en a pas besoin » À quoi ça sert ?  On ira ailleurs » « Je n’ai pas d’argent à investir pour ça » puis pour toutes vos réponses, c’est bien correct.  Mais pour d’autres, cet établissement représente le cœur du village, une pharmacie naturelle de la spiritualité nécessaire à la santé du corps et de l’esprit, puis c’est correct ça aussi. 

Depuis plusieurs mois, de façon régulière, l’avenir de notre église fait partie des réunions de la fabrique.  Nous avons émis quelques idées et cherchons d’autres alternatives pour éviter cette fermeture.  C’est pourquoi vous serez invités, organismes et paroissiens à vous joindre à nous, afin de réunir des idées pour trouver des solutions efficaces et réalistes, afin de poursuivre notre mission.

Travaillons ensemble et unissons-nous pour sauver notre église.

Martine Lapointe, marguillière

Fabrique de Palmarolle