La danse des épinettes noires

Sans avertissement, en ce début d’après-midi d’octobre, au moment où on s’apprêtaient à sortir pêcher, le vent du noroit s’engouffra dans le goulot à l’ouest du camp, derrière le cap garni d’épinettes. En l’espace de quelques minutes, des vagues moutonnées hautes de deux pieds défilèrent au bout du quai et jusque de l’autre côté de la rivière trois cents mètres plus loin. Les chaloupes, amarrées au quai, dansaient et cognaient rageusement contre celui-ci.

Novembre... Enfin!

Ce mois est triste, gris, synonyme d'agonie, même de maladie parfois lorsque nous nous adaptons difficilement aux conditions de ce passage d'une saison à une autre. Oui. Un passage, quelques fois très étroit, d'autres fois plutôt large jusqu'à s'y perdre de vue, un passage au même titre qu'une autre saison, celle du printemps, mais à l'envers... car l'année a deux côtés à sa médaille, peut-être trois, ou quatre.

Comment penser sa mort?

Je vous parlais récemment de Malie L'étrange, grande routeuse, qui au moment de la publication du texte « Sur la route », j'ai appris le 5 septembre dernier son décès à Paris. Je pensais à elle quinze jours plus tôt en relatant son séjour à Palmarolle. Je me plais à croire que nos pensés se sont croisées quelque part.

Émilie Daraize a enfin son brevet d’enseignement

Après avoir cheminé péniblement dans le labyrinthe bureaucratique de l’immigration pendant plusieurs années afin d’obtenir son permis de travail ouvert et sa résidence permanente, Émilie Daraize est maintenant fière d’exhiber son brevet d’enseignement qu’elle a reçu du ministère de l’Éducation le 18 septembre dernier.

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