Le système solaire reste la famille de la terre. Nous sommes connectés, en quelque sorte à un bel astre qui nous tient sous son joug. Sans le soleil, nous ne pouvons survivre. Nous dépendons littéralement de sa lumière et de sa chaleur. Aucun doute ne subsiste.

Admirons à son tour la lune, son miroir. Lorsqu’elle est pleine, elle reflète et nous renvoie le septième de la lumière totale du soleil. Nous admettons qu’elle exerce une influence sur la planète que nous habitons qui se transforme au gré des cycles lunaires. Notre satellite est reconnu pour influer sur les règnes végétal, minéral et animal, sinon sur l’humeur. Elle provoque bien les marées, alors elle peut aussi bien déclencher les séismes, stimuler la germination, hâter la floraison, susciter les émois, modifier le comportement et… soulever les passions!

Des gens affirment avec une absolue certitude que les sphères célestes surdimensionnées que sont Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne et Neptune ne peuvent d’aucune manière avoir un impact si faible soit-il sur notre planète, voire sur nous. La science qui n’a de cesse de tout remettre en question n’est pas aussi affirmative. Les découvertes sont telles qu’elles requièrent l’élargissement de la conscience, en un mot : de l’ouverture.

Tout est relié. Ce n’est pas parce que c’est invisible ou inaudible que cela n’existe pas. L’homme a créé des machines capables d’amplifier les sens. Ainsi, l’on peut observer les planètes et beaucoup d’autres choses au moyen de télescopes et l’on peut capter des ondes et beaucoup d’autres choses  provenant d’ailleurs dans l’univers. Nous ne sommes pas si certains qu’il n’existe aucun lien entre la terre et les autres planètes du système solaire. Peut-être sommes-nous en danger d’adhérer à la pensée magique, à l’ésotérisme ou à l’astrologie… Peut-être craignons-nous de nous égarer et de perdre de la crédibilité si nous accordons aux planètes plus d’importance quant à leur possible impact sur nous. Peut-être est-ce à cause de la distance qui nous sépare d’elles que nous demeurons sceptiques. Dans l’atome, la distance qui sépare le proton du neutron et de l’électron est très comparable, toutes proportions gardées, à celle qui sépare les planètes du système solaire…

Ce lien qui nous unirait à nos sœurs du système solaire serait subtil, mais actif tout de même. Comparable à l’action de la lune, mais en plus précis. L’influence agirait sur le vivant. Cette influence est connue de certains jardiniers qui s’en servent pour orienter leur travail afin que chaque type de plante, racine, fleur, feuille ou fruit bénéficie de l’ascendant qui lui sera favorable.

Nous vivons déjà avec des réalités terrestres environnementales qui nous dépassent, qui nous acculent au pied du mur et nous stagnons encore. Nous nous rendons à l’évidence, toutefois, nous nous complaisons, semble-t-il, à séjourner entre l’arbre et l’écorce, là où circule la sève, à travers le liber, des racines aux branches, répondant à la lumière solaire par la production de chlorophylle, elle qui joue un rôle essentiel dans la photosynthèse. Il existe certainement d’autres forces formatrices semblables, aptes à jouer un rôle dans l’évolution de la vie sur terre. En somme, nous sommes amenés par toutes sortes de chemins à pratiquer l’ouverture, à commencer par celle de la conscience.