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L'été de la Covid-19

Depuis, la fragilité de l'existence nous est peu à peu apparue, sans pour autant baisser les bras. Beaucoup en si peu de temps ébranle la conscience.

Aussi, le printemps n'est pas assez loin derrière pour oublier la frénésie qui s'est emparée de nous tous à l'arrivée des beaux jours. Irrésistiblement, la belle saison a eu entre autres pour effet de faire tomber quelques mesures de prudence, comme par exemple, celles de limiter le nombre de personnes en présence.

La Covid et les chemins de « gravelle »

Deux de mes frères demeurant dans la région de Montréal possèdent un camp de pêche à quelque 95 kilomètres au sud de Chapais. À chaque été, je les accompagne lors de notre rituel voyage de pêche où on se retrouve souvent cinq frangins ensembles. Après un 125 kilomètres de gravier, de Senneterre à la Pourvoirie Berthelot, un saut de puce de 35 minutes en Beaver nous dépose au quai devant le camp.

La dame aux bleuets

Âgée de plus de 90 ans, madame Rolande Aubin Marcil, de bonne heure, prend la route pour aller jouer dans ses talles dont elle connaît bien l’emplacement dans les environs, car cela fait plus de 50 ans qu’elle les fréquente.

Les mots à la mode

D’abord ce mot confinement que l’on a entendu mille fois, on a fini par en apprendre de force la signification, on a appris que le fun était fini. Pas capable de sortir, d’aller au restaurant, chez le coiffeur, « aux vues ». Plus moyen d’aller fouiller chez Canadian Tire pour trouver un cossin inutile à acheter pour son garage déjà amplement garni.

Les vacances 2020

En fait, dû à ça, la majorité d’entre nous avons revu nos activités de la belle saison estivale. Étant de nature à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, j’en vois le bon côté des choses. Ce qui bouleverse nos vies depuis le printemps nous ramènerait-il à l’essentiel?

Le coronavirus s’invite à la pêche

Pour ma part, la peur de ne pouvoir exercer mes activités de guide de pêche commença à me traverser l’esprit. Des mesures de compensation ont été mises en place afin de continuer à payer nos comptes. Tout cela était bien beau, mais tout le travail accompli depuis des années et toutes les réservations qui sont entrées durant l’hiver ne pouvait être perdus. Je ne pouvais pas me faire à l’idée, mais la réalité nous rappelait que nous sommes très vulnérables et que la santé de nos proches se devait d’être la priorité.