Cœur à Cœur au salon

Cœur à Cœur au salon

dim, 24/02/2019 - 13:13
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Une idée originale de Julien Mercier et sa mère Suzelle Perron a permis, pendant le mois de février, d’amasser la jolie somme de 4200$ pour la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Concerts, chansons, poésie, histoires de vie et mots d’enfants ont ravi les quelques 75 personnes qui y ont assisté.

L’événement s’est déroulé successivement sur trois samedis, les 9, 16, et 23 février dans le salon de Pierre et Suzelle qui a accueilli à chaque occasion, 25 amis et connaissances.

«Nous avons regardé pour la Place des Arts et le Stade Olympique, lança d’entrée de jeu  Julien avec humour, mais ça ne nous convenait pas. Et le Centre Bell était occupé soit par les Canadiens, soit par Marie-Mai. Donc nous nous sommes rabattus sur le salon de mes parents.»

Julien s’est fait implanter un Pacemaker à l’âge de 4 ans, en 1989, et doit régulièrement fréquenter l’Institut de Cardiologie pour des tests et des examens. D’emblée, il affirme souvent qu’il doit la vie aux équipes qui s’y sont succédées au fil du temps.

Il y a près de deux ans, il est passé à un cheveu de la mort quand les fils de son bidule se sont infectés provoquant une fièvre qui l’emmena au bord du coma. Transporté in extremis à l’Institut par Valentine, il a tenu ses proches dans une terrible attente pendant plusieurs jours. Son désir et sa joie de vivre ainsi que sa résilience l’ont remis sur pied assez rapidement de sorte qu’aujourd’hui plus rien ne parait.

En reconnaissance, il a toujours eu à cœur (beau jeu de mot) de faire des gestes pour remercier tout le personnel soignant de l’Institut. La levée de fonds de février s’est inscrite dans cette ligne.

«Février est le mois du cœur, rappelait en intro Suzelle, et mon fils Julien est un abonné de l’Institut de cardiologie depuis son enfance; d’où nous est venu cette idée originale d’offrir cette prestation musicale chez-nous, dans une atmosphère intimiste.»

Accompagné de sa guitare, Julien a ravi les participants en interprétant des textes peu connus de Brassens. De l’avis de certains  participants, Julien est Brassens réincarné.  Quant à Suzelle, elle joua de magnifiques pièces au piano et lut des poèmes de sa composition tout en faisant un clin-d’œil à ses petits-enfants.

Après une heure trente de prestation, tous étaient invités dans une autre pièce pour un vin de reconnaissance. Julien avoua être très ému de la participation ainsi que de la générosité de tous ceux qui ont assisté à ces trois événements.