Chronique

S’cusez, je vais encore péter votre bulle

Je terminais de visionner un reportage sur la famine au Yémen quand, en changeant de chaine, je suis tombé sur cette pub. Du coup, je l’ai trouvée… indécente, outrageante même. De voir ces trois pitous bien dodus s’élancer et plonger la tête dans leur plat de bouffe en battant allègrement de la queue m’a ramené l’image de cet enfant yéménite décharné dont il semble ne rester vivants que les grands yeux vides.

Propositions en musique de l'esprit de Noël…

Certains voient comme incontournables les grands classiques comme l'Oratorio de J-S Bach et/ou Le Messie de Handel, avec The London Philharmonic Orchestra & Choir. Les deux s'écoutent bien assis devant la fenêtre pendant que la neige s'accumule à l'extérieur et que le soir tombe… assez vite, puisque nous sommes au solstice d'hiver, plongés dans l'instant d'éternité que nous cherchons tous à atteindre, n'est-ce pas…

Le terroir

Une terre en friche qui n'a reçu aucun intrant depuis des décennies pourrait constituer un terroir intéressant pour qui voudrait amorcer un virage vers une agriculture écologique. Le terroir est toujours unique et c'est la biodiversité de son sol qui le caractérisera. Le choix d'une ou de plusieurs cultures, d'un ou de plusieurs élevages en déterminera la richesse et rétablira l'équilibre souhaitable.

Les hobos

Ces derniers les avaient accueillis, comme disait Frontenac, « par la bouche de leurs canons ». S’en était suivi mort d’homme et de nombreux blessés. Dans le même temps, on pouvait aussi apprendre que notre romancière abitibienne, Jocelyne Saucier, auteure d’un roman à succès Il pleuvait des oiseaux, éditait un cinquième roman historique ayant comme décor, le Nord-Est de l’Ontario (un peu de chez nous) dont le titre est « À train perdu ».

Fermer le jardin

Tout le règne végétal réagit et nous de même. La saison de transition nous prépare à l'adaptation aux conditions de celle qui suivra sous peu : l'hiver… qui n'est pas réputée pour sa clémence. Voilà pourquoi il nous faut profiter de l'air frais et vivifiant d'octobre pour être au jardin et vivre l'Action de grâce comme la vie à la campagne nous le propose. La terre généreuse nous invite à la récolte des fruits du labeur…

Quand l’étable entre dans la maison

De la fin août à la fin-septembre, dans notre village entouré de fermes, c’est l’épandage du fumier.  Dès lors que la météo prévoit des averses, les immenses réservoirs remplis de lisier liquide sillonnent les champs, appliquant une couche du précieux liquide fertilisant qui prépare la prochaine récolte ou la superficie à labourer.

L'été de la Covid-19

Depuis, la fragilité de l'existence nous est peu à peu apparue, sans pour autant baisser les bras. Beaucoup en si peu de temps ébranle la conscience.

Aussi, le printemps n'est pas assez loin derrière pour oublier la frénésie qui s'est emparée de nous tous à l'arrivée des beaux jours. Irrésistiblement, la belle saison a eu entre autres pour effet de faire tomber quelques mesures de prudence, comme par exemple, celles de limiter le nombre de personnes en présence.

La Covid et les chemins de « gravelle »

Deux de mes frères demeurant dans la région de Montréal possèdent un camp de pêche à quelque 95 kilomètres au sud de Chapais. À chaque été, je les accompagne lors de notre rituel voyage de pêche où on se retrouve souvent cinq frangins ensembles. Après un 125 kilomètres de gravier, de Senneterre à la Pourvoirie Berthelot, un saut de puce de 35 minutes en Beaver nous dépose au quai devant le camp.

Les vacances 2020

En fait, dû à ça, la majorité d’entre nous avons revu nos activités de la belle saison estivale. Étant de nature à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, j’en vois le bon côté des choses. Ce qui bouleverse nos vies depuis le printemps nous ramènerait-il à l’essentiel?