Sur les routes

Sur les routes

mer, 06/09/2023 - 10:08
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Ces quelques récits, je les écrits pour faire rire mon cousin D. et pour répondre aux défis de les raconter que m'a lancé R., car à maintenant 80 ans, je me sens autorisée de tout dire!!!

Elle est venue me voir à Palmarolle, Malie L'Étrange, en auto-stop à 80 ans en 2017. J'ai fait sa connaissance à Montréal où vivait son fils près de mon atelier "Ars Longa" sur l'avenue Mont-Royal Est. Elle y a exposé ses magnifiques photographies captées ici et là à travers le monde: de France, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Elle est une grande voyageuse. Elle quitta Toronto où elle etaiten vacances familiale un jour d'éclipse lunaire afin de me rende visite à l'occasion de mon exposition cinquantenaire de carrière à la Maison de la Culture d'Amos. En pensant à elle 6 ans plus tard, je me remémore les quelques fois où moi aussi je suis partie à l'aventure sur le pouce.

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En 1965, des Beaux-Arts de Québec vers Montréal sur l'autoroute 20, j'ai vu passer à grande vitesse une voiture sport. Le conducteur à bien essayé de ralentir mais il était déjà trop loin et il à continué sans moi. Plus tard, monté dans une autre voiture, à quelques kilomètres plus loin, cette même voiture sport rouge était en flamme au bord de la route. Le conducteur était encore à l'intérieur du véhicule qui le consumait comme une chandelle qui fondait; tout......se......passait......au......ralenti.

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J'ai accompagné Malie à Rouyn-Noranda pour son retour à Montréal. J'arrêtais à la dernière station-service, à la sortie sud-est de la ville afin qu'elle achète de l'eau pour la route. J'aperçois et je demande à un homme qui faisait le plein s'il allait loin et pouvait prendre Malie pour un bout de chemin. Il avait une courte rencontre à Val d'Or et ensuite il allait continuer vers Laval pour visiter son amie. Il y déposa Malie à la station de Métro de la Concorde. Elle pu regagner Montréal d'un seul trajet qui lui permit des conversations animées avec ce gentilhomme.

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En voiture il peut s'en passer des choses. Ma Citroën était au garage Québec. Après le travail je devais aller la chercher. Sur la rue Saint-Denis j'aperçois un client du garage Québec qui est en auto et qui m'offre le trajet. Chemin faisant, il descend sa braguette et sort sa quéquette. Je le regarde droit dans les yeux et je lui dis: « Elle est bien belle mais je n'ai pas la tête à ça ». Illico, il rentre sa quéquette et referme sa braguette qui se coince dans les poils. J'étais arrivée face au Théâtre du Rideau Vert à quelques pas du garage.

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Encore une autre aventure sur le pouce?

Dans les années 80; fin de l'été, retour vers Montréal, tous les bagages dans l'autobus, je dois me résoudre à faire du pouce car je ne peux monter ni en avion ni en autobus avec mon chien "Poupée". Tout va bien jusqu'à Louvicourt. Là, j'ai vu passer un camion noir en sens contraire. Le revoilà quelques minutes plus tard vers le Sud. Il y a tant de pick-up que je ne sais pas si c'est le même. Nous roulons pendant 10 km avant qu'il me dise qu'il aimerait faire QCH avec moi. Avant j'avais réfléchi à une réponse: je lui dis : « J'aimerais bien ça, mais je dois vous dire que je me fais traiter contre le SIDA ». Il freine brusquement puis je sors en emportant mon chien. Il fait demi-tour et regagne Louvicourt!

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Grand jour de pluie en pleine grève d'autobus et de Métro à Montréal.

En 1968, j'habitais au carré Saint-Louis. Je quitte mon travail à Radio-Canada situé au coin Guy et De Maisonneuve Ouest. Avec mon parapluie, je me place à l'angle Guy et Sherbrooke. Les taxis sont tous occupés. Un automobiliste m'invite à monter. Par la porte avant, qu'il avait ouverte pour me parler, j'entre en secouant mon parapluie vers l'extérieur. En m'assoyant, je sens qu'il a mit sa main sur le siège pour me prendre les fesses. Je dirige mon parapluie vers lui pour le frapper en sortant de l'auto. Piqué au vif, il sort lui aussi pour me confronter à l'extérieur lorsqu'un de mes compagnons de travail arrive et me dit : « Madame a besoin d'aide je crois? ». C'était Nicola Kvalinski, artiste peintre, adepte de sport de cape et d'épée. Lorsque le conducteur l'aperçu, il prit la fuite. Merci Nicolas!

Ces quelques expériences sur la route, montrent que certains hommes croient que le plus beau cadeau à faire c'est ce qui ce trouve dans leur culotte. (Même aujourd'hui sur internet on se voit offrir la vue de l'intimité de ces messieurs).