Jeannot Goulet, deuxième candidat à la mairie

Jeannot Goulet, deuxième candidat à la mairie

dim, 22/10/2017 - 15:23
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Dans le dernier numéro du Journal Le Pont de Palmarolle, on nous parlait d’élections à venir, on in- citait nos concitoyens à poser leur candidature aux postes ouverts au sein du futur conseil municipal.

Nous n’y sommes pour rien, mais une autre candidature a depuis ce temps été officialisée : celle de monsieur Jeannot Goulet au poste de maire.

Ce mois-ci, votre journal se fait un devoir de rencontrer les deux personnes en lice à ce poste : madame Louisa Gobeil et monsieur Jeannot Goulet.

Après entente, monsieur Jean-Pierre Robichaud, président du journal, s’est rendu chez madame Louisa, tandis que moi, j’ai reçu monsieur Jeannot pour une entrevue.

Bien sûr, le Journal Le Pont de Palmarolle, comme il est défini dans ses politiques, ne prendra parti pour aucune des candidatures, mais tentera de vous présenter les deux protagonistes sous plusieurs aspects.

Le Pont : Qu’est-ce qui vous amène à poser votre candidature, Monsieur Goulet?

Jeannot Goulet : Comme je l’ai toujours fait depuis plus de trente ans, maintenant que je suis à la retraite, je veux continuer à m’investir dans ma communauté. J’ai maintenant encore plus de temps à donner pour faire avancer et traiter des dossiers qui nécessitent d’être ramenés à l’avant-plan, dossiers qui dorment depuis quelques années.

Le Pont : Donnez-nous donc des exemples de ces politiques que vous voulez prioriser?
Jeannot Goulet : Je vais d’abord poursuivre les projets déjà en cours : réfection du chemin qui mène

à la plage Rotary, où l’on retrouve un nombre constant de résidents, de même qu’un camping très achalandé. Je veux terminer l’aménagement de la 4e Avenue (sens unique) pour bien délimiter un accès piétonnier jusqu’à la 3e Rue, continuer à y planter des arbres et à en améliorer l’esthétique. La rue Principale de notre village est une route, la 393, qui est sous la responsabilité du ministère des Transports. Il sera important de négocier avec ses fonctionnaires en vue de « civiliser » la circulation et le trafic sur le tronçon qui traverse le village. Pour cela, il faudra exiger de ce Ministère des amé- nagements adéquats, non seulement pour sécuriser les piétons, et les enfants en particulier, mais pour aussi le rendre plus attrayant et invitant. Et, c’est en bordure de cette route qu’on trouve des trottoirs qui, parfois, disparaissent par « bouttes » et d’autres fois qui sont en si mauvais état qu’ils sont impra- ticables et même dangereux. Toujours en respectant la capacité de payer des citoyens, il faudra pour- suivre l’implantation de nouveaux services et le développement de nos infrastructures municipales.

Mais le rôle de maire ne se limite pas à gérer des bâtisses, des rues, des égouts, etc. Son rôle premier est d’abords d’être présent, d’être à la recherche d’investissements, de faciliter l’implantation de nou- velles entreprises et d’attirer de nouveaux résidents. Pour cela, il faut être à l’affût des occasions, des offres de service, des possibles subventions, des programmes offerts par diverses instances fédérales, provinciales et régionales. Il faut prendre le temps de lire et d’étudier les documents qui s’y rap- portent. Il faut aussi encourager toutes les initiatives en simplifiant les tracasseries administratives et en facilitant l’accès à de l’aide possible.

Il ne faut pas attendre que d’autres viennent nous demander la « permission » ou la possibilité de s’établir chez nous, il faut aller au- devant d’eux pour les supporter et les aider. Je suis un « tannant », on me l’a souvent dit quand j’ai parrainé plusieurs projets, je ne suis pas du genre à baisser les bras après un refus, je reviens à la charge, plusieurs fois si nécessaire, bien sûr, il faut parfois modifier sa stratégie, mais la détermination, ça rapporte toujours.

Le Pont : Vous dites, Monsieur Goulet, avoir parrainé plusieurs dossiers, donnez-moi quelques exemples :
Jeannot Goulet : J’ai entre autres initié le projet de piste cyclable où nous sommes allés chercher des subventions gouvernementales et privées pour plus de 250 000 $, il a fallu négocier « serré » avec des fournisseurs et des entrepreneurs pour mener à bien le projet.

Au comité d’embellissement, nous avons dû, avec le conseil municipal, engager des sommes et des énergies pour réaliser tous les amé- nagements que vous voyez depuis quelques années. Cela à moindre coût, car en plus du bénévolat de ses membres, nous avons obtenu l’aide financière de plusieurs commerces et institutions.

Comme président des Loisirs, pendant plus de sept ans, j’ai présidé à plusieurs réalisations et organisations au bénéfice de ce comité. Avec les membres, j’ai travaillé fort pour repartir et assurer des bases solides à l’organisation de la fête Vins et Fromages de même qu’à la réalisation de l’activité Bières et Saucisses.

Le Pont : Vous parlez de participation dans diverses activités, dans quels mouvements et comités avez-vous été particulièrement actif ?

Jeannot Goulet : Je vais vous en faire une énumération succincte :

  • Conseiller municipal;
  • Pompier volontaire pendant dix ans;
  • Entraîneur de hockey pour enfants et jeunes pendant douze ans; Membre du Club nautique Lac Abitibi;
  • Comité d’embellissement :
    • Plantation d’arbres;
    • Poteaux en aluminium pour jardinières;
    • Bacs à fleurs;
    • Négociation de prix réduits, etc.
  • Président des Loisirs pendant sept ans;
  • Initiateur et chargé du projet piste cyclable.

Dans toutes ces organisations, en plus de contribuer à la gestion et à l’administration, j’ai participé manuellement et bénévolement à la fabrication d’équipements et d’objets d’utilité de toutes sortes.

Le Pont : Croyez-vous en vos chances d’accéder à la mairie et, si oui, dites-nous pourquoi?

Jeannot Goulet : D’abord, étant natif de Palmarolle, je me suis, depuis ma jeunesse, fait connaître par mes réalisations et mon implica- tion dans le milieu. Je ne suis pas dépensier, c’est dans ma nature de m’assurer que l’argent du public, des citoyens de Palmarolle, serve à vraiment répondre à des besoins, aux besoins de la majorité... Il faut, sans être avare, savoir gérer avec parcimonie l’argent des payeurs de taxes, augmenter les sommes attribuées aux besoins de la collectivité et savoir diminuer les budgets qui servent à maintenir des structures et des organismes où les besoins et les demandes ne sont plus utiles ou désuètes. Il faut savoir et vouloir gérer l’argent des autres comme si c’était son propre argent. C’est en tenant compte des valeurs que j’ai exprimées dans cet entretien que j’exhorte donc les Palmarolloises et les Palmarollois à m’accorder leur vote le 5 novembre prochain.