Le Journal Le Pont est à bout de souffle

Le Journal Le Pont est à bout de souffle

lun, 29/01/2024 - 12:36
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Après maints appels à la population et plusieurs tentatives pour renouveler l’équipe, personne ne s’est encore manifesté. Par conséquent, si la situation actuelle persiste, nous nous verrons bientôt dans l’obligation d’entamer le processus de dissolution du Journal Le Pont.

En février 1979, le regretté Lionel Gauthier qui avait fondé le Journal Le Pont en 1975, écrivait ceci en annonçant, quelque trois années plus tard, la fermeture du journal: « Actuellement nous constatons qu’il y a peu d’articles et qu’il n’y a aucune relève pour l’équipe des responsables qui sont à bout de souffle. »

Pour l’heure, c’est l’équipe actuelle qui en est rendu là en ce début d’année 2024. Au cours de la dernière année, nous avons traversé quelques périodes difficiles notamment que deux de nos cinq bénévoles ont dû combattre la maladie. Et c’est sans compter que la mince équipe, âgée entre 72 et 78 ans, subit l’usure du temps.

Le seul journaliste, doyen du groupe, agit en même temps comme président du conseil d’administration, rédacteur en chef et contribue à la correction. L’énergie de ce dernier n’est plus là pour couvrir toute l’activité communautaire de notre village et les alentours, ce qui contribue à affaiblir le contenu du journal.

La couverture médiatique, la composition du journal mensuel, l’infographie et la correction ne sont qu’une partie du travail assumé par les cinq bénévoles. C’est sans compter tout le côté administratif du journal : le secrétariat, la comptabilité, la paperasse gouvernementale, la préparation des réunions ou de l’assemblée générale annuelle sont d’autres tâches qui sont tout aussi exigeantes.

Après maints appels à la population et plusieurs tentatives pour renouveler l’équipe, personne ne s’est encore manifesté. Par conséquent, si la situation actuelle persiste, nous nous verrons bientôt dans l’obligation d’entamer le processus de dissolution du Journal Le Pont.

Le Journal Le Pont a connu des hauts et des bas depuis sa fondation en 1975. Après avoir dû fermer à quelques occasions, il a su renaître. Si une équipe de relève ne se pointe pas, dès lors nous ferons nôtre la conclusion de Lionel Gauthier en février 1979 : « Nous souhaitons qu’un autre journal, avec une autre équipe, puisse voir le jour bientôt pour le bienfait de tous les gens de Palmarolle. »