Louisa Gobeil candidate à la mairie

Louisa Gobeil candidate à la mairie

dim, 22/10/2017 - 13:13
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De Saguenay à Palmarolle

Pour la première fois dans l’histoire poli- tique de Palmarolle, une femme entre dans la course à la mairie. Conseillère depuis dix ans, Louisa Gobeil affrontera un autre conseiller, Jeannot Goulet.

Arrivée à Palmarolle en 1989, madame Gobeil y trouve du travail et... l’amour. Elle devient la première directrice des Loisirs et gérante de l’Aréna Rogatien Vachon, poste qu’elle occupera pendant une dizaine d’an- nées. Peu de temps après son arrivée, elle s’unit à Alain Aubin, puis naîtront Alexandre et Mélissa. Aujourd’hui, Mme Gobeil est à l’emploi de la Commission scolaire du Lac- Abitibi. Elle y occupe le poste d’animatrice à la vie étudiante depuis maintenant 11 ans.

Le Pont l’a rencontrée récemment pour connaître son point de vue sur les principaux dossiers qu’elle entend mettre sur le dessus de la pile si elle est élue en novembre prochain.

Le Pont : Mme Gobeil, qu’est qui vous motive à briguer le poste de mairesse de Palmarolle?

Louisa Gobeil : Après 10 années comme conseillère où j’ai piloté et mené à terme plusieurs dossiers, j’ai besoin de nouveaux défis. Comme je suis passionnée par la poli- tique municipale, la marche suivante c’est la mairie. Et je dois ajouter que j’ai été sollici- tée par plusieurs citoyens.

Le Pont : Si on fait le bilan de vos dix an- nées comme conseillère, quels sont les principaux dossiers que vous avez mené à terme?

Louisa Gobeil : La politique familiale, un gros dossier dont je suis particulièrement fière, la politique salariale qui a établi une équité entre tous nos employés et aussi la politique d’urbanisme.

Le Pont : Quels seront, selon vous, les enjeux à Palmarolle pour les quatre prochaines années?

Louisa Gobeil : Je vais d’abord terminer les projets entamés sous l’ancienne administration : la réfection du Rang 8-9 ouest ainsi que le développement de terrains résidentiels et commerciaux. Je ne veux pas faire des promesses spécifiques que, quelquefois, le nouveau contexte nous empêche de réaliser. Je vais plutôt avancer des orientations adaptées aux besoins de la population, faire la promotion de nos services, valoriser nos employés, faire mieux connaître nos incitatifs à la venue de nouveaux citoyens ainsi que nos attraits.

Au niveau administratif, diminuer le temps de réponse et la livraison des résultats aux demandes des citoyens en améliorant la relation entre eux, les élus et les employés. Remettre à l’ordre du jour l’activité reconnaissance des bénévoles, simplifier la paperasse en utilisant mieux les nouvelles technologies.

Le Pont : Un dossier qui retiendra l’attention lors du prochain mandat sera certainement le projet de fusions municipales Palmarolle, Macamic et Dupuis avec La Sarre. Quelle est votre position là-dessus?

Louisa Gobeil : Ma position en est une d’abord d’ouverture, tout en ne perdant pas de vue les besoins et surtout les intérêts de nos citoyens.

Le Pont : Une partie de la population remet en question le fait de maintenir ouvert l’aréna qui est peu achalandé. Comment pensez-vous gérer ce dossier?

Louisa Gobeil : Je considère l'aréna comme un service public à la population. Ça a pris du temps, mais j’ai finalement obtenu que cette bâtisse soit traitée comme toutes les autres infrastructures municipales. Et main- tenant les employés sont sous la juridiction de la municipalité. Pour la suite, il faut voir à maximiser les activités tout en faisant une gestion financière serrée.

Le Pont : Sur l ’environnement, comment voyez-vous Palmarolle dans quatre ans?

Louisa Gobeil : Nous avons quelques façades sur la rue Principale qui auraient besoin de rénovation. Nous n’avons pas le pouvoir d’obliger les propriétaires à rénover. Mais avec la venue du 100e anniversaire de la municipalité en 2026, nous pourrions sug- gérer des incitatifs pour retaper ces façades.

Le Pont : Y a-t-il un dernier dossier qui vous tient à cœur?

Louisa Gobeil : Oui! Le Challenge Dagenais. Cette année il a été annulé pour des raisons hors de notre contrôle, mais je tiens à poursuivre l’expérience et à en faire un événement majeur dans notre communauté en y greffant plein d’autres activités familiales, de la bouffe de rue, des spectacles.

Rappelons que les élections municipales se tiendront le 5 novembre prochain.