Fusions en Abitibi-Ouest : études reportées

Fusions en Abitibi-Ouest : études reportées

lun, 03/04/2017 - 13:57
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Le projet d’étude de faisabilité sur les fusions ou le partage de services entre Palmarolle, Macamic, Dupuis et la Sarre est reporté après les élections de novembre 2017.

C’est ce qu’a pour sa part annoncé récemment le maire de La Sarre.

On peut le comprendre. Ayant manifesté à ses proches qu’il ne serait probablement pas candidat à sa succession l’an prochain, le maire Houde ne veut certainement pas engager sa ville et la prochaine équipe dans un processus qu’elle ne désirerait peut-être pas. Palmarolle aussi élira probablement, en 2017, un nouveau maire. Dès lors, la mise en dormance pour un temps de ce projet d’étude s’avère une bonne chose.

Il serait par ailleurs souhaitable que ce pro- jet de fusions ou de partage de services ne soit pas évacué des campagnes électorales à venir et que les candidats en débattent de façon sereine, réfléchie et éclairante. Même si les études n’ont pas encore débuté, des élus actuels ainsi que plusieurs citoyens ont déjà une idée du pourquoi et du comment concernant ce projet. À l’inverse, d’autres, pour des raisons qui sont les leurs, sont déjà carrément contre.

Avec un enjeu de cette importance, la campagne électorale de novembre 2017 s’annonce animée à bien des égards. Sou- haitons que ce projet attire plusieurs can- didats, qu’ils soient pour ou contre. Il y a longtemps, en Abitibi-Ouest, que nous n’avons pas eu droit à des débats électo- raux ayant pour but d’engager l’avenir de la ville et des villages concernés. Ce genre de débat pourrait susciter un nouvel intérêt de la part des citoyens et ce serait très sain pour la démocratie municipale.

Quel sera le calendrier des évènements? À l’évidence, les premières audiences du comité d’étude auront lieu, dans la meilleure des hypothèses, au début de 2018. Difficile de prévoir quand seront déposés le rapport et les recommandations. Si les quatre administrations optent pour un partage de services, la mise en place de la nouvelle structure pourrait se décider entre elles. Si, par ailleurs, nos élus font le choix d’une fusion, il faudrait privilégier un référendum. Dans ce cas, nous pourrions être conviés à cette consultation vers le mi- mandat, c’est-à-dire quelque part en 2020. Si les consultations s’étirent, leurs résultats pourraient bien être soumis à une élection référendaire en 2022.

Ce scénario nous laisse amplement de temps pour réfléchir à la question, peser, évaluer, proposer. Souhaitons que nos esprits de clocher soient mis de côté et que cela se fasse dans l’ordre et l’harmonie.