Commentaire d'un lecteur

Commentaire d'un lecteur

mer, 09/02/2022 - 08:37
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Dans le numéro de février, j’ai bien aimé l’article intitulé « Les saints lieux ». Oui c’est bien vrai que plusieurs municipalités portent le nom d’un saint ou sainte. Il y en a beaucoup dans le centre de la province. Mais ici en Abitibi-Ouest, c’est la région au Québec qui a perdu le plus de saints dans ses noms.

En 1960 ils étaient tous là mais on dirait qu’ils sont tous partis au vent lors de l’ouragan de juin 1963…

Par exemple, tout près d’ici, il y avait Ste-Rose de Poularies, St-Laurent de Gallichan. Ste-Claire de Colombourg, Ste-Hélène de Mancebourg, etc. Aujourd’hui, c’est Poularies, Gallichan, Colombourg, Mancebourg. Bizarrement, en Abitibi-est, presque pas de changement; les saints sont encore à l’honneur.

Je me demande qui a enlevé les saints. Peut-être la municipalité, la MRC? Mais je comprends que ce sont deux choses bien distinctes. La paroisse Notre-Dame-de-la-Merci est administrée par six marguillers, une présidente et une secrétaire. La Municipalité est administrée par six conseillers(ères), une mairesse et une directrice générale.

Rosaire Plante, lecteur assidu

Le Journal remercie Rosaire Plante pour ses commentaires qui sont toujours pertinents. Pour faire suite à son interrogation, voici quelques précisions.

Les changements de nom de villes et villages, optionnels soit dit en passant, étaient prévus depuis 1855 lors de la fondation de L’Acte des municipalités, l’ancêtre du Code municipal.

C’est la raison pour laquelle, plus d’un siècle et demi plus tard, environ la moitié des ville et villages du Québec ont, chacun leur tour dans le temps, « enlevé » le saint de leur nom. Par ailleurs, le nom de l’entité paroissiale, non assujettie au Code municipal mais qui relève plutôt du clergé, est toujours demeurée.

Par conséquent, la municipalité de Palmarolle et la paroisse Notre-Dame-de-la-Merci de Palmarolle sont deux entités, l’une civile et l’autre cléricale, assumant chacune leurs responsabilités.

Journal Le Pont