septembre 2020

Fermer le jardin

Tout le règne végétal réagit et nous de même. La saison de transition nous prépare à l'adaptation aux conditions de celle qui suivra sous peu : l'hiver… qui n'est pas réputée pour sa clémence. Voilà pourquoi il nous faut profiter de l'air frais et vivifiant d'octobre pour être au jardin et vivre l'Action de grâce comme la vie à la campagne nous le propose. La terre généreuse nous invite à la récolte des fruits du labeur…

Quand l’étable entre dans la maison

De la fin août à la fin-septembre, dans notre village entouré de fermes, c’est l’épandage du fumier.  Dès lors que la météo prévoit des averses, les immenses réservoirs remplis de lisier liquide sillonnent les champs, appliquant une couche du précieux liquide fertilisant qui prépare la prochaine récolte ou la superficie à labourer.

Fondations vissées

Cette année, nous vous parlerons de l’une d’elles qui exerce ici et qui offre ses services sur tout le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue : Pro Pieux Fondations A.T.  Monsieur Mario Perron, l’un de nos ambitieux concitoyens, a obtenu une franchise de cette société pour distribuer ses produits et offrir ses services.

Un mastodonte sillonne un champ

Pendant plusieurs jours, il a arpenté dans tous les sens un des champs de la Ferme Rescator dans le rang 7, rasant les endos et remplissant les raies d’égouttement pour finalement le livrer plat comme une crêpe. Quelles sont les raisons derrière cette opération inusitée?

Au préalable, un relevé GPS du champ avait été fait avec un VTT. Ensuite, le programme a été installé dans l’ordinateur du tracteur et contrôlait la niveleuse.

Une canneuse

Le fonctionnement était assez simple. D’abord il fallait acheter des boites de conserves et des couvercles au magasin général et ensuite les remplir de vos légumes et fruits favoris. Puis vous mettiez  un couvercle et placiez le tout dans la canneuse. En tournant la manivelle, le couvercle se moulait de façon à créer un joint étanche.

Un clandestin sur la piste

Que faisait-il là? Il désherbait et débroussaillait les rebords de ce tracé, la partie asphaltée, entre le P’tit huit et le camping de la page du rang 9. Aux commandes de cette machine unique : Fernand Filion, un citoyen de Palmarolle qui a offert bénévolement ses services, son temps, son expertise et son tracteur muni d’un appareil de son invention.

L'été de la Covid-19

Depuis, la fragilité de l'existence nous est peu à peu apparue, sans pour autant baisser les bras. Beaucoup en si peu de temps ébranle la conscience.

Aussi, le printemps n'est pas assez loin derrière pour oublier la frénésie qui s'est emparée de nous tous à l'arrivée des beaux jours. Irrésistiblement, la belle saison a eu entre autres pour effet de faire tomber quelques mesures de prudence, comme par exemple, celles de limiter le nombre de personnes en présence.

La Covid et les chemins de « gravelle »

Deux de mes frères demeurant dans la région de Montréal possèdent un camp de pêche à quelque 95 kilomètres au sud de Chapais. À chaque été, je les accompagne lors de notre rituel voyage de pêche où on se retrouve souvent cinq frangins ensembles. Après un 125 kilomètres de gravier, de Senneterre à la Pourvoirie Berthelot, un saut de puce de 35 minutes en Beaver nous dépose au quai devant le camp.

La dame aux bleuets

Âgée de plus de 90 ans, madame Rolande Aubin Marcil, de bonne heure, prend la route pour aller jouer dans ses talles dont elle connaît bien l’emplacement dans les environs, car cela fait plus de 50 ans qu’elle les fréquente.